



Qui plus est, l’épée se combine bien aux autres armes. Fréquemment, elle est utilisée avec des boucliers de toutes sortes et de toutes tailles, généralement pour apporter un couvert à la main qui tient l’arme. Il serait préférable dans de tels cas de prendre une position arme + bouclier. L’épée a également été utilisée avec des armes défensives plus courtes, parmis lesquelles on compte la ‘’main-gauche’’ et autres dagues de parades. Dans ce cas, il est recommandé d’utiliser la position à deux armes.
La hache a été utilisée historiquement surtout avec des boucliers de moyenne à grande taille, pour pouvoir pallier aux faiblesses de la hache. L’absence de toute forme de garde rend la main “maniante” plus susceptible aux attaques et donc le bouclier venait combler la tâche de garde. Dans les cas de maniement avec bouclier, on devrait adapter la position pour la garde avec bouclier.
Généralement portée avec un bouclier, on se servait des armes contondantes de façon assez intuitive. L’arme était souvent trop lourde en tête pour permettre des tours de poignets et des feintes alors on devait essayer de passer à travers la défense de l’ennemi, sans nécessairement grande ruse. Elles demandaient souvent un mouvement constant, où la force résiduelle du premier coup devait être utilisée pour propulser les suivant. Puisqu’il était difficile d’arrêter une arme lourde de tête ayant accumulé autant de force cinétique, il était primordial de la réutiliser.
Dans le cadre du combat récréatif, malgré leur antécédents historiques, nous ne considérons pas le poids de ces armes. La personne qui joue le rôle du poids est toujours défavorisé par rapport à quelqu’un qui ne le simule pas, que ce soit par méconnaissance des réalités de l’arme, par emportement ou par “jemenfoutisme”. Toutefois, il est bon de savoir que les coups portés avec le manche valent la moitié d’un coup normal dans le cadre de combats gradés. Dans les jeux, on simplifiera les règles en acceptant la touche, peu importe si elle fut faite avec le manche ou la tête. Ultimement, chaque maître de clan détermine comment il désire interpréter, juger, de ce que vaut un coup avec le bois de l’arme.
En dessous de 120 cm, les épées à deux mains peuvent être utilisées à une main, si nécessaire, mais il faut garder en tête que lâcher ainsi l’arme te prive de certains avantages que procurent deux mains sur une hampe. On perd de la précision, de la force, du contrôle et de la solidité au niveau des parades. Cela peut cependant permettre de gagner en portée.
Ce que l’épée à deux mains gagne en distance, elle le perd dans la maniabilité dans un combat rapproché. De là l’importance d’être conscient de sa sphère d’action et sa sphère de réception. Un autre avantage est la rapidité d’exécution et l’aptitude à changer la course de sa frappe en pleine motion. Cela permet de créer plus de feintes et mieux profiter des ouvertures dans la garde de l’adversaire.L’art de l’épée a été travaillé, théorisé et perfectionné par plusieurs maîtres d’armes à travers l’histoire, mais pour plusieurs raisons, la hache dispose de moins de d’écrits martiaux. En effet, souvent relayée au rang d’outil, la hache a assez souvent servi d’arme aux guerriers moins fortunés ne pouvant se payer une bonne lame forgée. Malgré tout, nous avons tous l’image du viking qui a su faire respecter cette discipline, car cette arme peut être des plus destructrice lorsque manié avec conscience et compétence.

Armes contondantes pôle : Les contondants pôle se divisent en deux catégories. La première, la plus simple, la pôle nue. On compte dans cette catégorie les bâtons de combat (quarterstaff) et les bâtons (Bô) par exemple. C’est une arme qui n’en a pas l’air, mais dans les mains d’un maître, elle est redoutable. L’absence de lame rend cette arme plus polyvalente que la lance par exemple. Le point d’équilibre est exactement au milieux, on peut bouger ses mains sur toute la surface du bâton et les deux côtés sont d’égale létalité. Malgré tout, pour palier au fait qu’elle ferait moins de dégâts qu’une hallebarde, par exemple, les armes contondantes de “bois” font moitié moins de dégâts qu’une contrepartie métallique. Encore là, il en revient au Maître de clan d’appliquer ou non ces règles, mais en {tournoi officiel}, cette notion sera appliquée pour une équité (parce qu’elle est très facile à manier) et un soucis de réalisme.
La meilleure position pour un bouclier, c’est entre soi et l’adversaireLe Gourdinmaître de clan


On compte parmi ces boucliers, la plupart des écus (petit/moyen/grands), la plupart des boucliers longs (en forme de goûte), les boucliers de cavaliers et la vaste majorité des boucliers de champ de batailles médiévaux.