La position d’un guerrier en dit beaucoup sur lui. Juste par sa pose, l’on peut savoir s’il a de l’expérience martiale, ou non. Ça ne fait pas de lui un adversaire moins redoutable, mais on peut ajuster son approche selon le type de pose.
Le secret d’une bonne pose est l’équilibre. En cours, pour savoir si un combattant possède une bonne pause, je lui demande de se mettre en position de combat, peu importe laquelle, et je me mets à le pousser – gentiment – mais fermement, afin de lui montrer par l’exemple les faiblesses de sa position. Une bonne posture implique qu’on n’ait pas à déplacer une jambe pour garder son ballant, un changement d’équilibre suffit.
Dans d’autres arts martiaux tel le karaté, il y a plusieurs positions de combat, mais à l’arme grise, il y en a moins. Nous pourrions les résumer ainsi:
position à angle;
position frontale;
position du cavalier.
Position pour une arme à une main
Pour commencer le combat à une main, je prône une position à angle, c’est-à-dire avec les pieds dans des angles différents afin d’assurer l’équilibre dans plusieurs sens.
Pied avant pointé vers l’adversaire, prêt au déplacement avant ou arrière. Le pied arrière est à 45 degrés approximativement. Nous avons tous des flexibilités différentes qui font en sorte que la position de ton pied arrière varie pour un équilibre maximal. Je laisse un pied à un pied et demi de distance entre les pieds. Voilà. Pas plus compliqué que ça pour la pose à une arme.
En effet, la pose varie selon le combo d’arme utilisé. Je traiterai des autres poses dans la section des maîtres d’armes, puisqu’on y aborde les autres styles de combat.
Les jambes
Pour la section des déplacements, j’userai des termes « la jambe forte » et la « jambe de soutien ». La jambe forte est celle qui correspond au bras qui tient l’arme. Donc si t’es droitier, ta jambe droite sera ta jambe forte. Ta jambe de soutien sera la gauche, celle qui sera derrière.
Le corps
La position de ton corps est aussi importante. Dans un combat à une arme, il est important de te placer de sorte à offrir le moins de surface frappable possible. C’est pourquoi ton corps doit être perpendiculaire à ton adversaire. Comme ça tu n’offres que ton épaule et non tout ton torse.
Variantes : Il existe une tonne de variantes au positionnement. Prenons par exemple la position du cavalier qui consiste à éloigner le plus possible la jambe forte et la jambe de soutien. On y voit un avantage à abaisser son centre de gravité pour se préparer à une charge contrôlée.
Le bras restant
Dans un combat à une arme, faut faire de quoi avec le bras passif! Plusieurs possibilités, mais il faut garder en tête que ce bras ne deviennent pas un obstacle. Ainsi, il est bon de le garder généralement près du corps. J’aime bien mettre la main à la hanche. Il y en a qui gardent la main près du cœur, mais les adversaires fantasques se feront un malin plaisir à aller la frapper pour le défi. Reste la main dans les airs, tels les escrimeurs olympiques. L’avantage de cette position est d’être un support à l’équilibre. Mais dans des combats à multiples adversaires, c’est offrir une surface à frapper qui se trouve au delà de notre champ de vision. Puisque dans l’OCR, nous faisons beaucoup de jeux qui impliquent plusieurs combattants simultanément, cette option peut se révéler rapidement problématique. Donc, le choix du chef c’est : main à la hanche, libre de se dégager pour bonifier l’équilibre, mais qui revient à sa place dès qu’on en a plus besoin.
Avec d’autres armes
Pour connaître les positions à adopter en fonction des autres combo d’armes, visitez la section positions des Maître d’Armes.