Pour se mouvoir à gauche ou à droite. On bouge de l’équivalent d’un pas. À partir de la position de base, si l’on se déplace latéralement du côté de notre dos (si droitier, vers la droite, si gaucher, vers la gauche), il faut déplacer la jambe forte en premier, suivi de celle de soutien. Si l’on se déplace latéralement dans la direction où ton torse pointe (si droitier, vers la gauche, si gaucher, vers la droite), c’est la jambe de soutien qui initie le mouvement, suivi de la jambe forte.
L’explication de cette hiérarchie des jambes réside dans l’objectif de rester le plus souvent possible dans une {zone de force} face à l’adversaire. Si un combattant droitier se déplace vers la droite en déplaçant la jambe de soutien en premier, l’espace temps où il a encore la jambe forte en avant et celle de soutien déplacée vers la droite, il offre plus d’épaule et de dos que s’il avait agi autrement. En déplaçant sa jambe forte en premier, l’adversaire se trouve à faire face en tout temps à l’angle fort du combattant.
On s’entend que l’on parle ici d’un bref moment, et que l’avantage est minime, mais les victoires se décident parfois que par d’infimes avantages accumulés. Un coureur olympique gagne des médailles à coup de fractions de secondes, il en va de même dans les sports de combat.